Niveaux de langue : une question d’adaptation

Pour être bien compris dans ses écrits, il faut adapter le vocabulaire et le niveau de langue de son texte en fonction du lecteur. Dans la langue écrite, il faut éviter d’employer des termes vulgaires, grossiers ou populaires. De plus, on réserve les mots familiers aux conversations courantes entre amis ou gens que l’on connaît bien. Dans la langue courante ou administrative, on emploie un niveau courant, parfois soutenu (soigné). Le niveau littéraire (très soutenu, recherché) convient, quant à lui, à un lecteur ayant une connaissance approfondie de la langue (texte littéraire, texte scientifique très spécialisé), parce qu’il emploie des mots rares ou savants.

Trouvez le niveau de langue qui correspond le mieux aux phrases suivantes.

1. J’haïs ça quand on me tchèke su’a job.
2. Je déteste qu’on me surveille quand je travaille.
3. J’abhorre qu’on déçoive ma confiance.
4. Rien n’échappe à la clairvoyance de ce garçonnet!
5. C’te jeune-là, y’a d’la jarnigoine!
6. Ce petit bonhomme-là, il a de la jugeote!
7. Ce petit garçon a du jugement!
8. C’est un vrai moulin à paroles!
9. Cette personne ne manque pas de loquacité!
10. Le mâche-patate y arrête pas!